Un message d'amour aux trains, avant tout.

« L’infernale poursuite » est un film des studios Disney de 1956, racontant un fait historique, le Raid d’Andrews, une action militaire durant la guerre de Sécession, qui consista à dérober un train confédéré pour perturber le trafic ferroviaire. Je ne suis pas un connaisseur de cette période et j’aurais bien du mal à vérifier dans les détails ces faits historiques, mais je peux vous dire que l’impression que donne ce film c’est que les événements semblent être racontés avec justesse et sérieux. Par ailleurs, de grands efforts techniques et beaucoup de moyens ont été mis en œuvre, l’œuvre est spectaculaire pour une production des années 50, sans doute l’un des plus beaux Disney en prise de vue réelle de cette génération.

J’ai beaucoup apprécié l’histoire de cette poursuite, qui nous tient en haleine tout le long. L’action est réussie, et j’ai aimé le sérieux de l’intrigue et la façon dont les faits sont racontés. Les acteurs récurrents du studio sont de nouveau mis à contribution, avec un jeu plus soigné que d’ordinaire, je pense notamment à Fess Parker (le Davy Crockett du studio), qui est bien moins agaçant que d’ordinaire. Jeffrey Hunter (Fuller) est remarquable. C’est la révélation du film.

La musique n’est malheureusement pas à la hauteur, un défaut que l’on doit plus à l’époque de production qu’à un manque de volonté.

Je dois dire que je n’attendais rien de ce film, mais que j’ai été agréablement surpris. Par ailleurs, l’œuvre est un message d’amour pour les trains à vapeur, et c’est un plaisir de découvrir ses mastodontes des siècles passés en action. Le film m’a replongé en nostalgie, et m’a fait me souvenir de mon grand-père que j’aimais beaucoup, passionné par les trains et par les belles œuvres de cinéma, nul doute qu’il a vu ce film avant moi et qu’il l’ait apprécié aussi. Je suis heureux d’avoir vu ce film aujourd’hui.