Avant que Clint ne devienne Monsieur Eastwood, devant qui la critique y compris la plus gauchisante incline la nuque systématiquement comme si elle s'adressait en personne à Dieu le Père ou à Kubrick (c'est la même chose), Clint était l'Inspecteur Harry, un type considéré comme un facho réac tout juste bon à devenir gouverneur du Texas.
Bon, tout ça c'est vieux, et même si cet Inspecteur n'est pas le facho monolithique qu'on en a fait, ça n'a plus guère d'importance de nos jours. Seule reste l'impression générale, et ce polar a fort mal vieilli. En gros, ce film qui indignait le lecteur de Libé quand Libé était à l'extrême-gauche, parait aujourd'hui sinon anodin, surtout bien chiant… Les polars américains dans les années 70 avaient complètement perdu le sens du rythme qu’ils avaient dans les années 40-50, et L’Inspecteur Harry ne fait pas exception. Reste quelques répliques savoureuses. Curiosité historique plus qu'autre chose maintenant.
le petit point cancel culture
Raciste et réac à l’ancienne, même pas besoin de canceller, ce genre de truc tombe tout seul dans les poubelles de l’histoire. Mais rien n’empêche de lui donner une pichenette pour accélérer le mouvement.