"Ceci est un 44 Magnum..."
Bien...En tant que "pourriture facscisto/libertarienne" (purée c'est dans le dico ??), je vais quand même me permettre de dire tout le bien que je pense du film, n'en déplaise à ce cher parasaurolophus, j'espère qu'il ne le prendra pas trop mal...
Le personnage "incônique" du grand Clint, donc, son rôle culte par excellence.
Un thriller troussé de mains de maitre par le grand Don Siegel, le spécialiste du cinéma d'action des années 70.
Il semblerait que quelques petites mises au point s'imposent encore aujourd'hui.Harry Callahan n'est pas raciste, c'est juste qu'il est un peu en marge de la société, pour résumer en gros: il n'aime personne.
Harry Callahan se fait certes un plaisir de contourner la loi pour "régler" les problèmes lui-même, mais c'est juste qu'il est un peu "en marge" du système judiciaire, faut dire que l'efficacité de ce dernier est souvent remise en cause à l'époque.
Et surtout, avant de se lancer dans des polémiques à la noix, retenir ce qu'a dit et répété Clint au sujet de "Dirty Harry": "Nous ne cherchions pas à faire un film politiquement engagé, mais JUSTE UN BON POLAR".
Faudra qu'il le répéte encore combien de fois ???
Bref...A part ça, Andrew Robinson est toujours aussi génial dans son rôle de "zodiac killer", le film vieillit toujours aussi bien (en passant, le rédécouvrir en blu ray vaut sacrément le coup d'oeil), n'a rien perdu de son efficacité, et aura engendré quatre suites inégales: le plutôt bon "Magnum Force" en 1973, le passable "L'inspecteur ne renonce jamais" en 1977, l'excellent "Sudden Impact" en 1984, la série se concluant hélas avec le nanar "La dernière cible", en 1989.
En attendant, "Dirty Harry" a quand à lui gagné depuis bien longtemps sa place au panthéon des meilleurs polars.
"Do you feel lucky, punk ?"