L’odyssée de Pi raconte le périple de Piscine Molitor Patel (oui, oui, c’est bien ça !) dit Pi, un jeune indien qui à la suite d’un naufrage se retrouve sur un canot de sauvetage en compagnie d’un zèbre, d’un orang outan, d’une hyène et d‘un tigre du Bengale. Et c’est une sacrée histoire !
L’esthétique bien que certainement discutable m’a séduit. Il est vrai que certaines séquences picotent un peu les yeux, plusieurs fois les images me susurraient assez fortement : nous sommes faites de 3D, 3D, 3D !
Mais au final ça renforce l’aspect irréel du récit et pour le coup ça me semble assez approprié.
Il y a des instants de grande beauté et plein de poésie. Et quand la mer se confond avec le ciel, l’esprit du héros ne peut que s’élever.
C’est un conte sur le courage, l’espoir, la résilience. Il repose essentiellement sur le jeune acteur Suraj Sharma qui nous livre une performance de niveau, lui étant seul la majeure partie du film. Pi Patel nous propose un voyage initiatique interne à la saveur orientale.
L’ensemble n’est pas si mièvre qu’il y parait car lorsque le conte devient fable, Il prend une noirceur jusque là insoupçonnée.
Ce film a de la magie en lui car il m’a donné un ineffable et long sourire lors du visionnage.
Avec son ton qui se veut si spirituel et son esthétique parfois dégoulinante, pourquoi m’a t-il plus touché que d’autres ?
Je n’en ai pas la réponse. J’ai juste été bercé par une vague d‘émotions et ce genre de chose ne peut pas toujours s’expliquer.