Le blues de l'oiseau...

Un film qui est moyennement inspirant ou pour mieux le dire de la part d'un réalisateur comme Cukor qui avait mis la pâte à une magnifique fresque comme autant en emporte le vent, j'en attendais plus, d'autant plus avec un casting comme celui qui était proposé. (peut-être même encore plus parce que c'était un des derniers films notables d'Elizabeth Taylor dans une période où ils commençaient à se faire VRAIMENT une "denrée" rare...)

De manière plus générale, le film à son charme, pourtant, avec cet aspect poétique qui en fait un conte et avec un aspect un peu histoire sans fin, aussi, dans l'esthétique qui marche pour sa dose de nostalgie que ça apporte. Sinon, il versait un peu dans la comédie musicale, ce qu'en soit, je ne lui reproche pas parce que c'est un genre que j'aime bien mais j'ai eu l'impression que Cukor n'assumait pas vraiment ce choix. On arrive avec un film un peu hybride, en somme, ce qui aurait pu être intéressant mais qui a été mal exploité ou du moins qui aurait pu mieux être exploité, je pense.

Au niveau des interprétations, c'est correct sans plus (d'ailleurs, même le jeu de Liz Taylor que j'aime beaucoup d'habitude me paraît moyen ou plutôt inégal entre les scènes, entre les 3 ou 4 rôles qu'elles interprète dans ce film. Rien que le coup qu'un acteur interpréte 4 rôles dans un même film ça me perturbe un peu et, pour le coup, Cukor en jouait bien surtout que dans le quatrième, elle est juste méconnaissable. Pour le reste, j'aime bien aimé cette atmosphère poétique surtout véhiculée par une BO qui sans être particulièrement marquante est assez bonne.