Et voilà, après Chaplin, je découvre le deuxième grand nom du muet: Buster Keaton. Jouant aussi sur l'humour de situation, c'est ici plus... Subtil. Pas mieux fait, mais juste différent, même si les deux excellent entre comédie, drame et une certaine poésie. La différence, avec keaton, c'est que le personnage, bien que maladroit, et moins burlesque. Il peut donc, de mon point de vue, alterner plus facilement entre situation de tous les jours, comédie et émotion. Et c'est réussi. Cette histoire d'un photographe de rue à la recherche d'un scoop tombe amoureux de la réceptionniste d'un grand journal. Tantôt touchante, souvent drôle, parfois un peu dure, l'équilibre est très réussi. Oui, c’est muet et noir et blanc. Mais comme pour Chaplin, même si c'est marqué par son époque et sa technique, c'est du vrai bonheur.