Un film engagé



Agnès varda choisit de revenir sur le combat en faveur de l'avortement et plus généralement pour le droit des femmes.
Alors que Simone Veil vient de gagner son pari et a réussi à faire passer sa loi, la cinéaste a décidé de raconter la vie parallèle de deux femmes Suzanne et Pauline.
Deux amies séparées par la vie se racontent l'une à l'autre régulièrememnt, elles et leurs combats de femmes. Durant plusieurs années, de 1962 à 1976, elles s'écrivent et par elles, dans des lieux différents, un quotidien opposé, on voit comment par des petits riens, les femmes ont acquis le droit d'exister.



Avortement



Ce qui semble de nos jours un combat gagné depuis longtemps. Celui de Pomme et Suzanne ouvre la voie à leurs filles et aux femmes qui viendront après elles.
Elles espèrent que ce sera plus facile, plus clair pour celles qui leur succèderont.
Suzanne se bat au quotidien pour élever ses enfants, seule, et travaille dans un centre de planning familial à convaincre des jeune filles que prendre la pilule ne signifie pas tuer un être humain, qu'il n'y a pas de justification à donner quand une femme choisit d'avorter, que c en'est pas une salope


40 ans après cette avancée miraculeuse pour le droit des femmes où en est-on ?
J'aimerais ne pas parler d'expérience mais je me vois obligée de constater que si le droit à l'IVG n'est pas légalement remis en cause il l'est bel et bien dans les faits.
Un retour en arrière, une glissade vers le passé qui ne se sent pas franchement mais qui quand on est confronté au problème fait un choc dans la France de 2015 !
Comme si une femme était le seule responsable, qu'un couple parental n'était pas composé d'un homme et d'une femme pour concevoir. Les partisans provie ont une "légère" tendance à l'oublier le second membre nécessaire à la conception quand il s'agit d'avortement.


Celle qui chante c'est Pomme (Valérie Mairesse) qui vit une vie de bohème et d'artiste.
Elle et sa troupe écrit, compose écrit pour illustrer la place que la gent féminine occupe dans la société et pour les hommes de leur entourage.
Les textes sont tous de la Dame Varda qui montre la différence entre monde rural et citadin. Comment dans les campagnes, les choses sont encore plus lourdes pour celles qui revendiquent une certaine liberté de choix.


Merci Agnès !
Respects Madame !

Rawi
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le 13 juin 2015

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Rawi

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