Les premières minutes pourraient faire penser à un film comme "Harry, un ami qui vous veut du bien" mais à partir du moment où Amalric ouvre la bouche, on ne fait que plonger de plus en plus profondément dans un délire ridicule rempli de codes et d'idées diverses assemblés sans aucun désir de cohérence.
Amalric change sa voix et fait les gros yeux sûrement pour nous faire croire que c'est un psychopathe ?!!
Malgré l'histoire, aucun malaise n'est installé, le point d'orgue du ridicule étant la relation entre Amalric et Viard qui sont frangins et vivent dans un chalet retiré (la scène où ils finissent ensemble dans un lit est d'une vacuité sans nom).
Les dialogues sont très souvent absurdes dans le mauvais sens du terme et prêtent à rire malgré elles.
Maïwenn est insupportable enchaînant les scènes où elle sourit bêtement et où elle chougne. Elle joue un flic avec zéro crédibilité et ça ne dérange apparemment pas les Larrieu de lui demander de séduire le suspect number one (il n'y en a et n'en aura pas d'autre d'ailleurs) jusque dans son lit.
La scène finale est à l'image du film : comment laisser le coupable seul dans une chambre d'hôtel en se disant qu'il va se rendre dans le quart d'heure ?!!! (encore une fois, l'image des flics sur le toit qui surveillent de loin est risible!)
Seuls point positifs, la présence de Sarah Forestier qui désamorce souvent le propos ridicule, le rôle de Podalydès plutôt intéressant ainsi que des décors à couper le souffle (l'université, les paysages enneigés, le chalet)