La 25ème heure par LeCactus
Un film qui respire l'ambiance et la nostalgie des films du genre des années 80 ; seulement, la réal' et le casting y donnent un coup de neuf.
On retrouve un Norton comme toujours très investi ; son rasage vaut bien une étoile de base. Au rang des copains, on a un Barry Pepper divinement insupportable. Le paradoxe d'un homme qui n'arbore que des qualités d'ordre intellectuelles ; mais qui se noient sous ses défauts d'ordre moraux. A part ça, il a toujours l'air d'un insomniaque proche de la mort. Puis notre pauvre Philip Seymour Hoffman divinement pathétique. Ca a beau ne pas être son meilleur rôle, c'est pourtant ici qu'on retrouve un homme plus proche de nous, et donc plus touchant.
Le gros point noir, c'est un peu la résolution de l'énigme de la traîtrise, qui apparaît dans le film comme un éléphant dans une soufflerie. Finalement, rien ne se justifie vraiment ; on règle les histoires du moment en quelques minutes...
Mais encore faut-il avoir compris que le film s'intéresse d'avantage à un homme qui passe sa dernière nuit avant la prison qu'à une histoire habituelle de vengeance et trahison. Le choix est malin et bien amené.
Et surtout, le chien a la classe ; surtout quand il remue la queue quand son maître se fait défaire la tronche.