Ouais, un feel-good movie car à côté de ce qui se passe dans le film, le réchauffement climatique et le terrorisme international sont presque des perspectives réjouissantes. Du coup, j'avais un petit sourire une bonne partie du film. Ca m'a fait marrer, un peu comme le faux-raccord énorme de l'ours en peluche, à m'en donné comme on dit par chez moi, on voit Grace Moretz courir avec un M-16 dans sa main droite et une peluche dans sa main gauche. Je me disais c'est bien, la peluche c'est l'innocence, l'enfance. L'arme c'est la fin d'une période pacifique, une sorte de passage à l'âge adulte nécessaire dans un monde envahi par "les autres" (et oui, "les autres" comme dans Lost mais c'est moins bien), c'était pas mal jusqu'à ce qu'elle balance l'ours alors qu'elle court dans la forêt. Le truc, c'est que quelques scènes plus tard, l'ours en peluche est dans son sac à dos. Magique. Film gentillet donc malgré la scène d'ouverture qui m'a fait penser à La Guerre des Mondes de Spielberg, un film qui peignait la folie des hommes lors d'événement exceptionnellement graves, mais bon on est loin, tant esthétiquement que sur le fond. Mais ça ma quand même fait passer un bon moment, au moins on s'ennuie pas trop, il y a quelques longueurs, je me suis marré devant le gros cliché du mec trop beau qui se lave dans la rivière torse nu. LE sauveur de Mme Moretz. Voilà, j'attendais impatiemment la fin à un moment car je sentais que le film y touchait mais en même temps, j'avais envie de voir la suite. Même si cette "5ème colonne" comme l'aurait titré Christian Estrosi est parfois cousue de fil blanc, parfois moins.
Post-filmum : un petit coup de cœur pour Chloé Grace Moretz que je trouve magnifique, physiquement, c'est un peu la Louane Emera du riche.