Junie, seize ans, change de lycée en cours d'année suite à la mort de sa mère. Elle intègre une nouvelle classe dont fait partie son cousin Matthias. Il devient son ambassadeur auprès de sa bande d'amis. Junie est vite courtisée par les garçons du groupe, elle consent à devenir la fiancée du plus calme d'entre eux, Otto. Mais bientôt, elle sera confrontée au grand amour, celui de Nemours, son professeur d'italien. La passion qui naît entre eux sera vouée à l'échec. Ne voulant pas céder à ses sentiments, Junie s'obstine à refuser le bonheur, car il n'est à ses yeux qu'une illusion. BLA BLA BLA


SPOILSPOILSPOILSPOILSPOILSPOILSPOILSPOILSPOILSPOILSPOILSPOILSPOILSPOILSPOILSPOILSPOILS


On arrive dans un bien beau lycée où on comprend que la connaissance est plus important que l'apparence. Il en serait de même donc pour les êtres humains. Junie vient de perdre sa maman, mais bon elle devait pas trop l'aimer vu comment elle doit encore garder ça à l'intérieur. Elle arrive à s'intégrer dans la bande d'amis de son cousin, une bien belle bande de clichés oui : homosexuels, la rebelle, le jeune intelligent. Bref ça pue le parisiannisme à plein nez.


Pis tient, tombons dans le cliché des adolescent tourmentés par l'amour : le garçon se cherche sur son homosexualité, la découvre avec un ami, puis le laisse tomber pour un "vrai" gay, alors l'autre pas content le fait chanter. Junie n'est pas en reste non plus, elle choisi le plus gentil des garçons - ah parce qu'elle a chercher l'amour ? - Otto - un bon nom de bobo ça encore. Leur "amour" n'est pas crédible une seule seconde, ni à l'amour qu'elle porte à son prof d'italien: tiens je regarde ton cahier et ta photo et je tombe amoureux et toi tu m'aimes parce ? bah on sait toujours pas. Le meilleur étant le jeu d'acteur : de belles portes de prison. Je crois pas avoir vu un seul sourire de Louis Garrel - bon ça on a l'habitude, et peut-être dix dans la totalité du film.


Bref on assiste à un film déconnecté de la réalité, un film parisien, un film faux. Le paroxysme est atteint à la fin avec le suicide d'Otto "accro" à une fille qui ne l'aime plus, mais il a quand même eu le droit à sa compensation en tatant les tétons de sa belle : le quota de sein inscrit dans le cahier des charges surement. Puis un professeur obnubilé par cette même fille jusqu'à attendre en bas de chez elle. Mais que diable trouvent-ils à cette fille est aussi attirante que ma table de chevet. Heureusement que la BO est là pour nous distraire de cette bouse infâme.

Maatmatah
3
Écrit par

Créée

le 19 oct. 2013

Critique lue 396 fois

1 j'aime

Maatmatah

Écrit par

Critique lue 396 fois

1

D'autres avis sur La Belle Personne

La Belle Personne
Vadim
10

Critique de La Belle Personne par Vadim

C'était une séance improvisée avec une jolie fille. C'était un film beaucoup trop vrai dans ma petite poitrine sensible, tellement vrai que je me suis prostré sur mon siège en chialant et que j'y...

le 9 juin 2010

21 j'aime

3

La Belle Personne
MlleNana
7

"Une jeune femme ça se respecte, même à notre époque"

Et moi qui pensais La Princesse de Clèves incompatible avec le cinéma. De par sa galanterie et sa préciosité d'un autre âge, sa vision de l'amour mais aussi de la vertu. En fait, si le livre...

le 9 oct. 2013

17 j'aime

La Belle Personne
Ellie
1

Critique de La Belle Personne par Ellie

Ce film, plus que librement inspiré de La Princesse de Clèves, est d'une pâleur accablante. "Fade" est le première adjectif qui m'est venu à l'esprit lorsque j'eus fini de sécher mes larmes. Après...

le 8 déc. 2010

16 j'aime

3

Du même critique

Manchester by the Sea
Maatmatah
6

C'est l'histoire d'un mec...

C'est l'histoire d'un mec qui est mort à l'intérieur, mais qui doit s'occuper du fils d'un mec qui est mort, lui, à l'extérieur. Alors, certes la photographie est belle, notamment pour filmer une...

le 20 déc. 2016

9 j'aime

Batman : Un deuil dans la famille
Maatmatah
6

"Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé !"

"Que me font ces vallons, ces palais, ces chaumières, Vains objets dont pour moi le charme est envolé ? Fleuves, rochers, forêts, solitudes si chères, Un seul être vous manque, et tout est dépeuplé...

le 4 févr. 2013

6 j'aime

Polisse
Maatmatah
5

Ou comment ruiner son film en jouant dedans

On en ressort avec une impression bizarre... Est-ce que c'est la faute du film en lui même ou plutôt de la façon dont Maiwenn arrive à chier son film ? Le film part du bon pied, on entre dans la vie...

le 27 janv. 2013

6 j'aime

3