La Belle Verte est un film techniquement misérable, plein de raccords alarmants d'amateurisme et de coupes de sons qui brulent les oreilles. Son rythme est un gros handicap puisqu'il raconte en 1H30 ce qu'un téléfilm de 52 minutes ( en comptant les pubs ) aurait largement pu établir.
Mais là où il devient franchement pénible, c'est dans son préchi-précha complètement irresponsable, qui pointe du doigt nos travers de consumérisme pour prôner une sacrée vie de merde dans un modèle social complètement fasciste et vide de toute richesse. Tout le monde vit et pense pareil, y'a aucun échange culturel puisqu'aucun bagage. Je ne voudrais pour rien au monde lire une pièce de théâtre écrite par un de ces trou-du-culs. Et vivre 150 ans à taper du blé parterre en bouffant des haricots, c'est ce qui se passe en enfer !
Le tout agrémenté de "légèreté, rigolade, fraicheur" allons bon... Devenons fascistes, mais de grâce, avec le sourire !
Oui, je crache sur cet étron, et le referai autant que faire ce peut.
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Réponse d'une internaute :
"Il y en a qui détestent l'opéra et adorent le rock et d'autre qui adorent la poésie et détestent les romans. Mais de là à se prétendre capable et assez digne pour dire "c'est de la merde", je trouve cela révélateur..."
Qu'est-ce que c'est que cet amalgame effarant ?
Quand je balance un "c'est de la merde" ça n'est jamais en fonction du champ d'expertise.
Si un opéra s'avère être de la merde, ce ne sera pas DU SIMPLE FAIT qu'il est un opéra !
De même, je ne déteste pas un film PARCE QU'il est un film, je le déteste parce qu'en vertu de ce qu'est la fabrication d'un film ( techniquement et/ou idéologiquement ) il est tellement raté, ou idiot, ou insultant que je ne contiens pas mes nerfs plus longtemps.