La Belle et la Bête
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La Belle et la Bête

Long-métrage d'animation de Gary Trousdale et Kirk Wise (1991)

Bien qu'il se donne des airs de conte formateur, même les hommes laids peuvent épouser de jolies filles, ce film est un cliché de bout en bout. On y découvre que les filles qui lisent sont: 1) bizarres 2) ne lisent que des romans d'amours, que les français sont dragueurs et gourmands, les anglais snobs, que toutes les filles se doivent (pour avoir droit à se titre) de se pâmer devant le grand chasseur illettré du village et que les inventeurs ne sont bien sur que des petits hommes aux allures d'Einstein rondouillard un peu fellés de la caboche quand même.


Le film est plein de détails étranges, on passe d'une belle journée de printemps à l'hiver (et ses mètres de neige) en une nuit, on se demande ce que deviennent les nombreux enfants de la théière et on ne peux s'empêcher de noter à quel point le prince paraissait mature à 13 ans (avant son enchantement, voir tableau).


Bref on assiste pendant 1h30 au spectacle d'une brave fille de la campagne (aux manières un peu trop proches de celles d'une princesse) tombant amoureuse en un tour de main d'un gros chat poilu, tentant de se donner des allures de bêtes (les cornes et les miaulement aide un peu), tout cela bien sur devant le regard un peu trop présent des domestiques (il faut dire que la télé n’existe pas à fort fort lointain). A voir ça il ne faut pas s'étonner que Twilight fasse un si grand carton chez les filles biberonées au contes de fées commerciaux de la firme à la tête de sourie.


Bon alors bien sur c'est un Disney donc il faut admettre que l'animation est plutôt bien faites, qu'il y a quelques chansons entraînantes et que l'on ne peut s'empêcher d'être content que le couple finisse ensemble à la fin, mais ici rien pour faire concurrence au chefs-d'oeuvre de Cocteau et a son ambiance étrange et envoûtante.


Bref, pour le bien des générations futurs et du bon cinéma si il y a un film de la belle et la bête à montrer à vos enfants ce n'est pas celui-ci.

NaiaPhykit
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le 14 nov. 2012

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NaiaPhykit

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