*princesse (le nombre de caractères max pour un titre de critique n'est vraiment pas assez long dites moi).
La princesse est au départ une simple roturière, mais déjà princesse dans l'âme (elle est douce, gentille, courageuse et veut vivre dans des contes de fées plutôt qu'à la campagne). Il ne lui manque plus qu'à trouver le prince charmant. Manque de bol, il n'est ni physiquement, ni mentalement vraiment attirant. Bon le physique, elle s'en fiche, elle a déjà compris que ce n'était pas ça qui faisait le charme d'une personne (Merci Gaston). Et pour le mental, elle a de la chance que la Bête finisse par faire des efforts.
En effet, le prince va apprendre à devenir charmant en s'intéressant aux hobbies de la princesse (la lecture principalement) et en lui offrant ce qu'elle désire (une bibliothèque principalement), tout ceci de façon totalement désintéressé (et pas du tout pour récupérer son apparence d'antan). Mais voilà, à force de draguer, lui aussi fini par tomber amoureux d'elle... il peut enfin devenir ce parfait prince charmant que recherchait Belle (mais qu'elle ne découvre qu'au chapitre 3).
Tous les deux peuvent maintenant vivre heureux dans le monde merveilleux des princes et princesses de Disney, tandis que les domestiques continueront à aimer domestiquer et que les paysans continueront à trimer.
PS : Du coup je comprends pas tellement comment on peut penser que Belle est une héroïne moderne (comme ça a pu être dit pour la sortie du film live-action de 2017). Une femme qui rechercherait autre chose que le parfait amour et une vie de conte de fée, ça serait pas déjà un bon début pour penser l'héroïne moderne ?
PS2 : Et la Belle de 2017 n'est pas tellement mieux, elle y gagne juste l'inventivité de son père, parce que bon, niveau bouquins, elle préfère toujours lire des histoires d'amour plutôt que du Karl Marx (oui OK, il devait pas encore être en vente à l'époque, mais vous avez compris l'idée...).
PS3 : Et ça, ça me saoule, les petites filles d'aujourd'hui vont encore se taper cette héroïne comme modèle féminin... le féminisme a encore un "loooong chemin à faire"...