Scénario navrant, voir indigent
Deux ans après l'inutile La Revanche d'une blonde (2001), Reese Witherspoon récidive avec La Blonde contre-attaque (2003), toujours dans le rôle de la blonde écervelée et habillée en rose flashy. Robert Luketic cède sa place à Charles Herman-Wurmfeld (à la réalisation) qui s'est attelé à la suite du premier opus où l'on retrouve la célèbre blonde dans un grand cabinet d'avocats (après avoir brillamment quitté Harvard). Etait-il possible de faire plus ridicule et craignos que dans le précédent film ? La réponse est affirmative sans le moindre doute puisque ici, la cruche souhaite inviter à son mariage la mère de son chien (non, vous ne rêvez pas), cette dernière découvre qu'elle est utilisée comme cobaye dans un laboratoire de cosmétique. Ni-une ni-deux, la voilà bien décidée à prendre la défense des animaux. Scénario navrant, voir indigent, les rares moments où il nous est permit d'en rire se compte sur les doigts de la main. Malgré le charme de Reese Witherspoon, on prend notre mal en patience en attendant que le film daigne enfin se terminer !
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