Après 5 années d’inactivité, Gérard Oury revenait avec cette pochade agitée qui n’exploite guère le cadre pourtant fertile des évènements de Mai-68 et se contente de recycler sans imagination les ficelles du duo antinomique embarqué dans de folles péripéties. En dépit de quelques gags savoureux (le carambolage) et des efforts déployés par le sympathique tandem formé par Victor Lanoux et Pierre Richard, on est bien loin des grandes réussites comme « Le Corniaud », « La Grande Vadrouille » ou « Rabbi Jacob ».
Clin D'œil :
À la fin du film regardez-bien : lorsque Martial Gaulard entre dans le bureau d’un juge, son avocat Maître Jean-Philippe Duroc, a le bas de la cravate tâchée d'encre noire. Le plan suivant sa cravate est redevenue propre, puis dans le plan d'après, Jean-Philippe Duroc trempe par mégarde sa cravate dans un encrier.