Noer livre aussi une vision optimiste de la maladie et abolit cet éternel cliché de la maison de ret

A seulement 38 ans et deux longs métrages, Michael Noer s’attaque à un sujet complexe avec une maturité impressionnante. Sous la caméra du réalisateur Danois, la vieillesse et la maladie semblent faire peau neuve. On redécouvre les bêtises et les plaisirs adolescents avec un duo d’acteurs très convaincant dans leur complicité. Mais le film va plus loin en confrontant deux éthiques : une traditionnelle (celle de la fille de Lily) et celle de Lily qui se moque des traditions, qui fait primer le bonheur au-delà des codes moraux. Noer livre aussi une vision optimiste de la maladie et abolit cet éternel cliché de la maison de retraite où les personnes âgées ne sont pas heureuses. Au final, la chambre d’en face, s’il est structuré de manière classique, propose un dénouement, une histoire et des personnages à contre courant de l’image que l’on peut se faire d’un tel milieu et d’un tel âge. Avec La chambre d’en face, Michael Noer se détache complètement des thèmes de ses deux premiers films et signe un bel ascenseur émotionnel : un peu drôle, un peu triste mais toujours touchant.
Extrait de notre critique sur notre blog Los Indiscretos : https://losindiscretos.org/francais/la-chambre-den-face-2015-michael-noer/

losindiscretos92
8

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le 27 mars 2017

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