Under the Bridge
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Certains ont bruyamment déploré l'extrême élégance de la mise en scène, la caméra inventive qui louche du côté de Scorsese, voire de P.T. Anderson. D'autre la morale cynique du héros qui deviendra célèbre par ses photos sans éthique sur les gangs des favelas de Rio. C'est ignorer l'incroyable vérité des personnages - interprétés par de jeunes amateurs des favelas -, la richesse savoureuse de la langue brésilienne, qui offre un contre-point sensuel et joyeux à l'horreur de la violence animale. C'est ignorer la justesse de la peinture de ce monde extrême, où l'amoralité n'arrive pas tout-à-fait à détruire l'humanité. [Critique écrite en 2003]
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Créée
le 16 déc. 2014
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