"Aime-moi tendre, aime-moi vrai"
Voici un film qui a un des plus beaux castings de tout le cinéma hollywoodien : John Wayne, Burt Lancaster, Orson Welles, James Stewart, Henry Fonda, Frank Sinatra, Elvis Presley, Dean Martin, Ernest Borgnine, Robert Redford, Paul Newman, Dustn Hoffman, etc.
Le principe est simple et totalement puéril (mais assumé comme tel) : faire un montage d'extraits de différents films, écrire de nouveaux dialogues, et c'est parti pour une heure et quart de délire.
Hazanavicius avait déjà fait la même chose avec des extraits de séries dans Derrick contre Superman. Ici, on reconnaît Rio Bravo, Délivrance, Les Hommes du Président, Jeremiah Johnson ou Chisum (entre autres ; pour une liste exhaustive, voir le sité http://cyclim.se/).
L'idée n'est pas nouvelle (ça rappelle un peu Lily la Tigresse, de Woody Allen) et aurait été un peu courte, s'il n'y avait pas eu une vraie qualité des dialogues. Blagues, jeux de mots, running gags, apparitions absurdes et totalement hors-sujet, références cinématographiques et allusions sexuelles à peine voilées, tout y passe. On y retrouve Julien Lepers déguisé en Noir, une soucoupe volante qui s'est perdue, Dustin Hoffman qui bouche les chiottes, une répétition de scie musicale, etc. Impossible de tout dire ici : il faut le voir.
Ce film ressemble énormément au fameux "Esprit Canal" du début des années 90; ce n'est pas un hasard si Chabat et Farrugia ont participé aux dialogues. Et c'est un vrai régal.