Que se passe-t'il quand on confie les bobines de films de la Warner (à l'exception notable des films de Clint Eastwood et de Kubrick, ça on touche pas...) à un allumé du cigare comme Michel Hazavicius (le futur réal des OSS 117 avec Dujardin) ?
Et bien il se passe ça..."La Classe Américaine" (ou "Le Grand Détournement" pour les PAS intimes). Un film quasi introuvable dans le commerce, re-montage profane, en même temps qu'hommage de cinéphile. Attention, ce flim n’est pas un flim sur le cyclimse. Merci de votre compréhension.
On y retrouve (pêle-mêle) Orson Welles, Frank Sinatra, John Wayne, Robert Redford, Dustin Hoffman, Paul Newman, Henry Fonda, Robert Mitchum et même Elvis Presley, réunis dans un grand n'importe quoi, mi-western, mi-ckey Mouse.
Assurément un des films les plus drôles de l'histoire, La Classe Américaine "retrace" (digressions avec des dinosaures partouseurs de droite, incluses) la vie de Georges Abitbol, officiellement nommé "homme le plus classe du monde" en tentant de comprendre en profondeur ses dernières paroles : "Monde de merde" !
Mais pourquoi ? Pourquoi donc a-t'il dit cela ? Ce suspense intenable irrigue tout le film et les meilleurs journalistes d'investigation "Péteure et Stéveune" sont sur le coup !
Mais comme dans tout drame classique, ce qui importe n'est pas tant le dénouement, que le chemin qui y mène...
Yep.