Miroir déformant
Lorsqu'on jette un coup d’œil à la filmographie de Stephen Hopkins, on remarque tout de suite que le long métrage dénote pas mal avec les autres, au point de faire presque figure d'attrape-prix...
Par
le 30 juil. 2016
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La Couleur de la victoire (Race) est un film franco-germano-canadien réalisé par Stephen Hopkins, écrit par Joe Shrapnel et Anna Waterhouse qui revient sur le parcours de l'athlète afro-américain Jesse Owens (joué par Stephan James) dans une Amérique de ségrégation raciale (il a été snobé par le président Franklin D. Roosevelt... pourtant démocrate), jusqu’à sa participation (a la place des athlètes Juifs Sam Stoller et Marty Glickman sur le relais des 4 × 100 mètres... banni par le régime Nazi) aux Jeux olympiques d'été de 1936 à Berlin... après divers négociations entre Avery Brundage (joué par un excellent Jeremy Irons) dirigeant sportif et collectionneur d'art et le Dr Joseph Goebbels (impressionnant Barnaby Metschurat qui interprète le role avec une certaine retenu et grande froideur)... Agréable surprise malgré les quelques libertés prise avec l'histoire (Goebbels n'a jamais censuré Leni Riefenstahl (jouée par Carice van Houten), lors des jeux... elle était devenue la petite protégé de Hitler... qui lui a laissé une grande liberté... Surtout que la première projection du film (les deux parties durant en tout près de quatre heures) a eue lieu le 20 avril 1938 en hommage à l’anniversaire du Führer.), l'aspect politique de l'affaire était très secondaire (contrairement a ce qui est montré dans le film) et aucun Américain n'a été témoin des rafles) ... et un faux suspense qui n'a pas lieu d’être (tout le monde sait que Jesse Owens à remportés 4 médailles d’or : 100m, longueur, 200m, 4x100m... du moins ceux qui s'interesse a l'histoire)... Servi par un très bon casting ou brille tout particulierement Jeremy Irons et surtout Jason Sudeikis qui joue l'entraineur Larry Snyder, ce long métrage assez passionnant sur le contexte historique, moins sur les moment intimes du couple (qui s'est marié aprés Les Jeux, contrairement a ce qui est montrè dans le film) demeure assez honnête dans sa mise en scéne (malgré sa déformation de l'Histoire pour mieux en restituer et idéaliser les enjeux dramaturgiques) en évitant certaines facilité narratives comme le Bon Américain et le Méchant Allemand (mention spéciale par ailleurs, a l'acteur David Kross qui joue l’athlète Luz Long)... Donc a voir absolument... malgré ces quelques défauts.
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Créée
le 27 juil. 2016
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