Miroir déformant
Lorsqu'on jette un coup d’œil à la filmographie de Stephen Hopkins, on remarque tout de suite que le long métrage dénote pas mal avec les autres, au point de faire presque figure d'attrape-prix...
Par
le 30 juil. 2016
11 j'aime
La couleur de la victoire est un film qui trotte dans la tête de ses producteurs français (en majeures partie), depuis longtemps. Il faut dire que l’histoire de ce champion noir américain aux JO de Berlin en 1936 est intéressante…
Jesse Owens est noir, étudiant et particulièrement doué pour courir. Et il rêve de participer aux JO. Tout serait parfait si les JO n’avaient pas lieu à Berlin en plein régime nazi. Confié à Stephen Hopkins, réalisateur à la carriére pour le moins brinquebalante (Freddy 5, Predator 2, Perdus dans l’espace…) mais dont on pouvait espérer un bon travail, le film atteint plutôt bien son objectif : évoquer Jesse Owens, lui rendre hommage, tout en ne laissant pas de côté l’aspect politique de l’entreprise (incarné ici par le comité olympique et son diplomate incarné par Jeremy Irons). Ainsi, le bonhomme sera tiraillé, tout comme les Etats-Unis, par l’image qu’ils vont véhiculer aux longs des jeux selon qu’ils sélectionnent ou pas Jesse Owens.
Et le film tire aussi sa force de ce duel, mais également du refus de tomber dans le cliché en permettant à des allemands de lutter contre leur régime (le coureur Luz Long ou la cinéaste incarné par la belle Carice Van Houten) mais aussi en montrant une amérique tout aussi raciste que l’Allemagne qu’ils vont rejoindre puis quitter. La différence n’intervient plus alors qu’au plus haut niveau politique et remet chacun à sa place. Jesse Owens fut un grand athléte et c’est par son prisme que le film illustre surtout l’état politique de l’époque. Un équilibre parfois bancal et qui réussit ici assez bien, sans pour autant être un coup de génie…
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Créée
le 27 juil. 2016
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