Le social network du pauvre
Dans son premier quart d’heure, La Crème de la crème rappelle Les Beaux gosses mais transposé à HEC. C’est de loin ce que le film aura de meilleur à proposer. Ce n’est pas non plus génial mais, au moins, on sent se dessiner quelque chose avec ces deux losers qui cherchent à se faire des filles dans un milieu où tout est très hiérarchisé et symbolisé par la couleur des polos, qui sert de repère dans cette micro-société qu’est l’école de commerce. De fait, si Jaffar et Dan veulent coucher il leur faut s’insérer dans l’une de ses communautés. C’est en expliquant ce fonctionnement interne à Kelliah que cette dernière a l’idée de se jouer du système en tentant de le renverser.
Alors que Jaffar est brusquement mis à l’écart, Dan, Kelliah et Louis (qui montre lui aussi son intérêt dans l’expérience) s’improvisent donc proxénètes et recrutent des étudiantes faisant des boulots alimentaires pour mettre en pratique leurs connaissances théoriques. Mais alors qu’on s’attendait à une charge contre la jeunesse communautaire, La Crème de la crème se révèle d’une triste platitude. Ce film de campus, qui se voudrait être le The Social Network à la française, jouit pourtant de dialogues ridicules, pas loin d’être...
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