Alice Isaaz serait presque en mesure de sauver le film, mais encore aurait-elle fallu qu'elle soit entourée d'un discours. Or comme tout produit cynique qui se respecte, La Crème de la crème ne masque que du vide derrière ses clichés empilés, et le dernier plan fait quasiment office de foutage de gueule. Quelle conclusion ? Que les plus belles fleurs poussent sur du fumier ? On sera plutôt tenté d'y voir une assez dégoûtante complaisance vis à vis de personnages qui ne devraient mériter que notre mépris.
Difficile de dénoncer un système quand on fait passer les bourreaux (certes, bien éduqués à le devenir) pour des victimes romantiques.