Screw the looking glass
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Comme Peter Bogdanovitch le dit dans l'interview accompagnant le film, le problème d'Orson Welles, c'est qu'il était en avance sur son temps. On sent au travers de chaque mouvement caméra, la frustration qu'il a de n'avoir pas une caméra plus légère. Déjà il annonce des techniques de montage qui paraissent anodines aujourd'hui mais qui, pour l'époque, étaient une première. Les interprétations d'acteurs sont aussi impeccables. Autre phénomène perturbant, les entrées de champs; Orson en abuse tellement que ce que l'on voit est assez étrange. Déjà il y a beaucoup de plans très très courts! Mais si en plus on a droit à des entrées de champs toutes les 2mn... cela participe peut être de l'effet hypnotique qu'a le film par moment.
Enfin l'histoire est assez surprenante. On peut lui reprocher quelques longueurs mais c'est notre époque qui veut ça. On se demande comment aurait été le film avec le director's cut. En tous cas, même si le grand O.W. trouve son film nul, nous, les cinéphiles, nous adorons.
A voir!
Créée
le 14 oct. 2011
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