La Diablesse en collant rose par Boubakar
Produit par le mari de Sophia Loren à son encontre, la caméra parait happer cette actrice (ici desservie par une blondeur qui ne lui sied guère), certes correcte, mais à laquelle il manque de la présence.
Et c'est le problème que je ferais aussi à l'ensemble du film, qui a énormément de mal à démarrer, du fait de sa construction en trois parties. La seconde, plus "western" est assez réussie, pour aboutir sur une scène de théâtre où le comique a laissé place au drame, mais on n'échappe pas à un ennui tenace, sans compter un Anthony Quinn pris en flagrant délit de paresse (il fait vraiment le minimum syndical), laissant le champ libre à Sophia Loren, ce qui n'était pas forcément une bonne idée.
Dommage, car l'idée de départ est assez séduisante, mais gâché par une construction trop maladroite.