Dans ce film muet, Ruan Lingyu joue le rôle d'une jeune mère qui, après s'être laissée séduire par les lumières de la grande ville de Shanghai, est contrainte de faire le trottoir. C'est ainsi qu'elle rencontre un chef de la pègre et un directeur d'école puritain, et qu'elle tente d'élever son...
La Divine...beauté d'un titre, somptuosité d'une affiche, où la profonde mélancolie d'un visage accroche et fascine.
Et devant nos yeux la femme s'anime et prend vie : élégance d'une silhouette aux formes pures sous la longue robe fendue, je découvre Ruan Lingyu, actrice phare du cinéma shangaien des années 1930, et c'est toute l'intériorité et l'intensité de son jeu qui éclate, vrai, authentique, dans les gros plans du...
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78
59
La divine c'est niais
Dommage que le scénario soit si simpliste et plonge tour à tour dans le pathos (l’injustice et le regard des autres qui ne cesse de s’abattre sur la pauvre femme) et le happy-ending forcé (le professeur qui adopte l’enfant pour continuer son éducation... franchement on entend presque les violons). Parce que Ruan Lingyu est vraiment épatante, elle n’en fait jamais trop, elle a une sensibilité naturelle qui transparaît dans son regard triste et mélancolique. On a même droit à un très beau...
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Critiques : avis d'internautes (12)
La Divine
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L’effacement
3ème Festival Sens Critique, 3/16
La Divine, c’est la mère, qui doit ici composer avec un autre rôle que la nécessité lui impose, celui de la prostituée.
Un tel sujet dans un film de 1934 impose un certain tact, qui génère une pudeur au service d’un pathos parfaitement maitrisé. Par petites touches, avec un sens de l’économie, Wu Yonggang retrace l’infamie de la prostitution : le ballet dans...
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Essence divine
La Divine est une œuvre que Ruan Lingyu a tourné alors qu'elle était au faîte de sa gloire. Elle se suicidera suite aux rumeurs de liaisons adultères l'année d'après. Avec le temps, le souvenir de la belle Chinoise avait tendance à s'estomper dans la mémoire du public jusqu'à ce que le réalisateur Stanley Kwan lui rende hommage dans son Center Stage (avec Maggie Cheung dans le rôle de Ruan),...
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Touchant... Inattendu...
Une grosse surprise ! La Divine est un film qui se révèle être particulièrement touchant et juste. Cette œuvre a pourtant eu du mal à traverser le temps, la pellicule est parfois bien abimée mais pourtant sa beauté visuelle reste intacte. Le noir et blanc est joli, d’ailleurs la photographie est délicieuse et la mise en scène bénéficie aussi d’un travail sérieux et tout en sobriété. Mais à vrai...
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La Classe chinoise
La Divine m'a fait découvrir Ruan Lingyu, pas moins que ça. Actrice chinoise à la vie éphémère (elle meurt un an après La Divine, à l'âge de 24 ans), elle marque pourtant par sa classe folle et un jeu expressif extrêmement mature pour son jeune âge.
Menant de front vie de prostituée et de mère, la première activité permettant d'assurer la seconde, le personnage de Ruan Lingyu se retrouve, suite...
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La tendresse face à la cruauté
Deuxième vieux classique chinois en N&B visionné après Le printemps d'une petite ville, la première oeuvre de Wu Yonggang, considérée comme l'un des meilleurs films chinois, est à la hauteur de sa réputation. Le film étant totalement muet (sans musique, donc),...
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