4 quand même car ce film m'a fait comprendre ô combien les femmes sont des salopes. Du moins, pour un cœur d'artichaut pervers célibataire comme moi. Marguerite Duras (ce film est inspiré d'un de ses romans, avec sans doute de vrais morceaux de ce roman dedans en voix off, ennuyeux au possible) a beau tenter de mettre des mots dessus, d'essayer de nous faire nous apitoyer sur son sort d'éternelle "attendeuse", jusqu'à la description d'une vacuité abyssale ("quel est cet endroit") et toute aussi ridicule et purement littéraire, elle n'en finit pas moins de quitter son mari, sans même éprouver de pitié, juste de la terreur à voir son chevalier blanc ainsi bafoué.
Car rien ne sied mieux aux femmes que les démonstrations de puissance, de richesse ou de force. Ainsi, elle s'excusera elle-même en arguant que ce n'est plus son homme à elle, qu'il a changé, no shit sherlock ? Les camps de concentration c'était la belle vie peut-être ? Ainsi Marguerite Duras s'attache-t-elle plus à sa douleur qu'à son mari, ainsi que le dit Biolay avant de se prendre une baffe. Il n'y a que la vérité qui blesse !
D'autre part le film est une vraie douleur, pour le coup. Qu'est-ce qu'on se fait chier, qu'est-ce qu'on a envie de fumer à voir les clopes avec encore ça de cendre dessus... (les clopes ne sont-elles pas censées être arrivées avec les libérateurs amerloques ?) Bref ce n'est pas le journal d'Anne Franck mais le journal d'une salope d'Homo Sapiens qui ne met pas tous ses œufs dans le même panier, bien vu d'un point de vue évolutif mais si Marguerite Duras avait un peu de jugeote, elle saurait que Homo Sapiens s'est affranchi de tout ça dès lors qu'il a acquis un cerveau assez gros.
Apparemment, le cerveau assez gros saute quelques générations, particulièrement chez les femmes. Ne veulent-elles pas l'égalité mais être placées devant par galanterie ?