Derrière la mousseline enrhumée, un noir teuton se dessine, tout frémissant encore. Quand Fritz recadre le petit Edward il gît, émaculé.
Je ne vais pas tourner autour de pot. J’ai été tout le film distrait par la scène du meurtre. Pourquoi ? Parce que l’ami Fritz ne pense à rien d’autre que de déjouer la censure en nous dévoilant pendant pas moins d’un quart d’heure la poitrine de Joan Bennett derrière un chemisier en mousseline noire. Pas de soutien-gorge, rien que le galbe parfait et hypnotisant de ces deux magnifiques pamplemousses aux tétons bien irlandais, bien sournois, bien clairs, qui semblent vous dire « est-ce que c’est bien moi ? mais oui mais oui ! regarde de plus près… tu n’as pas bien vu ? regarde encore sous cet angle… » L’actrice est pratiquement top less… On remarque même la marque de bronzage dans le dos d’un maillot de bain qui cachait sans doute bien plus que ce qu’on voit là ; et on remarque presque l’étiquette sur le côté qui dit : « fabriqué en Floride ».
Que fait la police ? Sur grand écran, on ne remarque que ça ! Les producteurs, les censeurs étaient-ils tous subjugués par le jeu et la beauté de Bennett pour ne pas remarquer cette poitrine nue ?! est-ce que c’était un moyen pour le studio de s’assurer que les jeunes garçons viennent voir et revoir le film ?! comment l’actrice a-t-elle pu accepter de porter un tel chemisier qu’on n’oserait plus mettre aujourd’hui ?! On avait sucré à la même époque des plans du Banni de Howard Hughes pour la poitrine de Jane Russell, on zieutera plus tard les lolos de Martine Carol (Caroline Chérie) et là rien ?!
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