La Femme du diplomate par Christine Deschamps

Lambert Wilson et Glen Close au générique, c'est carrément de la publicité mensongère pour ce film d'épouvante qui ne dit pas son nom. L'effroi de subir une woodyallenerie de plus, bavarde, mièvre, faussement intello, bien évidemment new-yorkaise et franchement ennuyeuse. Un comédien principal aussi attachant qu'un bigorneau, une française à la naphtaline, au maintien de danseuse classique et à la denture de publicité pour brosse à dents électrique. Et surtout, surtout, des considérations indigentes sur les différences culturelles entre la France et les États-Unis (tout y passe, du pop corn au ménage à trois), des digressions philosophiques à deux balles sur le grand amour et des extraits de Jules et Jim pour montrer aux ricains combien nos normes sentimentales européennes sont intellos et donc extravagantes. Je vous passe la fin désespérante sur le triomphe de la cellule familiale classique sur la fantaisie amoureuse. Un repoussoir absolu, le film de chevet des politiques sarthois, au mieux... ^^