Un film sur le procès d’une adolescente soupçonnée d’avoir tué sa meilleure amie.
Le procureur est interprété par Anaïs Demoustier. Elle est teigneuse mais sans envergure.
Roshdy Zem joue le père de Lise. Il est, comme d’habitude, d’une grande justesse et généreux.
Mais la palme revient à Chiara Mastroiani, la mère, pour son témoignage à la barre. C’est le monologue poignant d’une femme dévastée par la tragédie. Elle est éblouissante et bouleversante.
On remarque aussi la belle performance d’Annie Mercier (l’avocate de Lise), une belle comédienne.
Voilà, c’est ce que je retiens, après plus d’un mois, de la sortie du film.
Une réalisation bien ficelée mais pas renversante. On ressort avec le doute nous aussi car il ne s’agit pas de savoir qui a tué mais de réfléchir sur les dommages collatéraux provoqués sur les proches de la victime.
Mais aussi la violence de découvrir la vie cachée d’une adolescente pour ses parents. La petite Mellissa Guers (Lise) joue parfaitement le mutisme, à suivre sur un rôle avec plus de relief.
Stéphane Demoustier s’applique mais le tout reste linéaire.
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