Comme souvent avec Soderbergh, il faut dépasser une perplexité première pour comprendre ce qu'il veut faire cette fois, par-delà la prouesse formelle bien sûr impressionnante (tourner le temps d'une croisière avec une très large part d'improvisation). En l'occurrence, une comédie de mœurs à la Woody Allen, opérant les mêmes effets de décalage pour proposer une certaine satire en même temps qu'une méditation plus nuancée sur la création qu'il y paraît d'abord. Spirituellement déconcertant, mou mais tout à fait agréable.
6,5/10