Heureusement que Spielberg est passé derrière. Les effets spéciaux sont datés même pour l'époque, le récit est patriotique (on sent bien l'assimilation des aliens aux communistes, en pleine Guerre Froide) et religieusement engagé, et les acteurs font encore les éternels clichés de la femme qui hurle tandis que le viril homme vient la secourir à coup de pistolet de l'Oncle Sam... Heureusement l'action ne manque pas, les attaques extra-terrestres sont bien orchestrées et l'ont aperçoit même ces étranges créatures à quelques occasions, tout l'intérêt du film car il contente la jubilation du spectateur qui n'attendait que cela depuis le début. Le début est plutôt lent mais explique bien ce que le spectateur verra tout au long du métrage, mais ne prévoyait pas cette fin assez grotesque. La résolution finale fait en effet sourire (euphémisme pour "mourir de rire") car elle est très engagée pour l'état américain et la foi, seuls sauveurs de l'humanité. Mais on nous apprendra, un peu tardivement pour nous faire oublier les deux institutions salvatrices précédemment citées, que la raison de cette disparition massive est en fait
une bactérie présente dans l'atmosphère terrestre et qui est mortelle aux aliens
. Trop tard. On retient le plus souvent le caractère faussement patriotique de l’œuvre, dommage. Un film qui se laisse regarder en prequel de la version de Spielberg, par curiosité ou plaisir cinéphile.