A whiter shade of pale

C'est fou comme la seule présence de Scarlett Johanson à l'affiche d'un film peut susciter certaines curiosités...

Et comme souvent, la belle ne se contente pas de l'être, puisqu'une fois de plus son interprétation de La Jeune Fille à la Perle au teint blanc virginal et interdit ne souffre aucune contestation possible. Elle y incarne donc la nouvelle bonne de la maison où peint Johannes Wermeer - campé par un Colin Firth laconique et mystérieux -, qui finira par rendre jalouse et malgré elle la propre femme de ce dernier en étant choisie pour modèle dudit tableau. Le mécène des Wermeer profitant quant à lui de ses finances pour leur imposer certaines de ses volontés...

La première chose qui frappe devant ce biopic adapté par Peter Webber du roman éponyme, c'est la photographie divine et surtout le jeu de lumières employé, tantôt jaunes, tantôt blanches, le réalisateur parvient à se mettre au niveau de son sujet.
Par contre, niveau scénario, il n'y a rien de vraiment passionnant ni de surprenant, c'est même relativement cousu de fil blanc... Seul l'aspect éducatif de l'art par la contemplation et la concentration m'a réellement intéressé. Le reste s'avérant très classique.

L'histoire d'un tableau joliment filmée comme un tableau.