Los Angeles une aspirante comédienne et un talentueux pianiste jazz se rencontrent au travers d'un bouchon...aux airs de Broadway. Le ton est donné, ouverture, écran titre façon 50's pour ce qui s'annonce être une pièce en 4 actes faite de chassés croisés.
Impossible de ne pas penser à Fred Astaire, Gene Kelly, Judy Garland en voyant Ryan Gosling réaliser à la perfection certains plans séquences bluffants; tout en maîtrise, légèreté et comédie.
Bonus: Le Jazz ! Amoureux de la Note Bleue
Le Club le Seb's comporte une note, son club est teinté de néons bleus, faisant à la fois référence au célèbre label Blue Note et à cette fameuse "note bleue" (Note en demi ton utilisée pour exprimer une nostalgie ou une mélancolie à titre personnel,faisant coexister la joie et la tristesse) qui sera illustrée à la toute fin lors du dernier morceau de piano de Ryan Gosling; prêtez-y attention.
vous êtes ici chez vous ! A titre personnel je n'ai pu m'empêcher d 'être emporté par ces trompettes et ces envolées au piano.
Emma Stone quant à elle, nous livre majoritairement des performances d'acting, notamment sur 2 scènes de casting, une jouée et une chantée ("Here's to the dreamers").Malicieuse, elle rayonne de par son peps là ou Gosling la joue plus subtile dans ses tirades humoristiques.
A travers une photo soignée et une caméra maîtrisée, un thème musical aussi catchy qu'un "Singin' in the rain"; Chazelle (Réal de Whiplash et scénariste de 10 Cloverfield Lane, Grand Piano) nous crie son amour pour le cinéma d'antan, le glorieux Hollywood, son age d'or cinématographique et le jazz.
Sur le thème de la dévotion pour l'art, La La Land est une comédie musicale légère et poétique comme l'on n'en avait plus fait depuis longtemps !
J'y mets mon billet, on tient ici un des futurs grands classiques d'Hollywood.