ou comment apprecier ce film quant on aime pas les comedies musicales!

J'ai toujours eu horreur des comedies musicales. Pas ma faute, c'est comme ça. Des gens qui chantent et scandent que "la vie est belle", de scène en scène, s'évertuant à te le prouver par des contorsions ahurissante... moi, ça m'a toujours foutu la gerbe...
Alors allez au cinema voir ce type de spectacle dont le titre est "lalaland" avec le le ying  peu expressif Ryan Gosling et son yang Emma Stone, m'a donné  une  forte envie de me mater un gros nanar pour m'anesthésier le cerveau avant le choc traumatique envisagé.


Les premières minutes me font craindre le pire, ça vire niais niais land cette affaire... et puis miracle ma subjectivité sensoriel fait peu à peu place à une objectivité qui me déconcerte...Eh oui... j'ai plutôt apprécié. Bon pas le kiff intégrale, toujours des instincts sauvage d'étriper ces perroquets bellâtre, mais il faut reconnaitre le travail incroyable du cinéaste Damien Chazelle et son orchestration parfaite...


Il Faut dire qu'il y avait quelques signes de bons augures : en effet qui n'a pas vu le frenetique et jazzy "Whiplash" ? et sa réalisation fantastique dans la captation de l'univers sensoriel du musicien! Des golden globes a foisons... bref ça sentait plutôt bon !


L'histoire d'anges (forcément à LA) ambitieux d'atteindre les étoiles l'un dans la musique (Ryan Gosling rêve de monter sa boite de Jazz) et l'autre devenir actrice (Emma Stone) est un peu simple, mais pour ce type de film, tout joue sur sa fin...L'esthetique, fine, reprenant les codes des fifties et sixties, ne cesse de rendre hommage et clins d'oeil au grand hollywood du passé ; agrémenté de numerique quand même un peu contemporaine !


Une Performance d'acteurs, il faut bien avouer qu'Emma Stone et Ryan Gosling ont un peu bossé (et c'est un euphémisme bien sûr)... et puis c'est le genre de rôle qu'on vous propose une fois et souvent pas deux. Ceux là ont bien saisi la chance donné par Damien Chazelle qui confirme sa place dans le gotha avec ce film au final assez personnel de part sa reference à Paris, lui le fiston d'un mathématicien français, et surtout son sacerdose :predicateur de la musique Jazz !


Je n'en ferais donc pas un fromage, à un âge où l'on pense que ces gouts sont affinés, ont peu toujours se surprendre... mais l'ouverture à ces limites... La honte ou Grease : la honte me paraitra toujours un peu moins douloureuse !

BenjaminV1
7
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le 26 janv. 2017

Critique lue 280 fois

BenjaminV1

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