Un prologue qui traîne en longueur avec des danseurs - dont j'ai trouvé certains plutôt poussifs - qui exultent sur les toits cabossés des voitures... Le grand embouteillage donne le LA. Ca va traîner en longueur.
Le film est hyper référentiel, l'histoire archi-simple : ils sont faits l'un pour l'autre mais au bout du compte - et le conte prend un certain temps - au bout du conte, ça le fait pas. Et puis... ah oui... à L.A. - filmé comme une pub pour agence de voyages - tout est possible, "Go confidentily in the direction of your dreams live the life you've imagined"... Et puis... ah oui... le jazz, le vrai, est en voie d'extinction comme les singes dans 30 ans.
Et pourtant... j'ai aimé la scène avec ce scénariste au bord de la piscine qui expose à Mia (Emma Jones) son futur projet de film, l'histoire de Boucle d'or et les trois ours revisitée du point de vue des trois ours... et peut-être même qu'ils seront quatre - ours - au bout du compte.