Film de propagande sans recul et sans subtilité, il peut susciter l’intérêt de l’historien, voire de l’apprenti historien du cinéma. Par contre, à le regarder comme un cinéphile, ce film est juste une purge. Plans interminables, intrigue famélique, discours manichéen… Tout y est… Mais le pompon reste encore cette musique, rajoutée après coup, composée par un Jean-Michel Jarre en couche-culotte qui a visiblement fait ici ses premiers essais sur un magnifique synthé Bontempi. Rien que pour ça, il faut le voir – et l’écouter – pour le croire. Désolé pour les adorateurs au poing levé, mais pour un simple cinéphile comme moi, ce film est juste un cauchemar.