Je n'ai jamais compris l'engouement pour ce film interminable.
Ça dégouline de partout de bons sentiments bas de gamme. C'est larmoyant sans jamais être profond. C'est niais. C'est long. Long. Si long...
Et surtout c'est d'un manichéisme à faire pâlir n'importe quel dessin animé de Disney.
Les deux "méchants" (un des prisonniers et un des gardiens) sont bêtes, faibles, pervers, lâches, sadiques, violents, petits et moches. Les "gentils", eux, c'est bien sûr tout le contraire. C'est vraiment des mecs biens. Bon, c'est vrai, il leur arrive de faire des misères pas très jolies jolies aux "méchants", mais c'est des "méchants", donc c'est normal. En tout cas, c'est toujours présenté dans le film comme étant normal.
Sans compter qu'un des thèmes du film est la critique de la peine de mort, mais le scénario est d'une telle incohérence qu'il présentera comme parfaitement légitime qu'un des méchants se fasse tirer dessus et tuer alors qu'il est sans défense. Mais bon, il semble évident que ce n'est pas le genre de film qui demande au spectateur de brancher son cerveau
Seul point positif dans ce désastre généralisé, La Ligne Verte a révélé le talent de l'excellent Sam Rockwell. Mais ça ne suffira pas à sauver le film, loin s'en faut.
Note : 3/20