Avec Ixcanul, Jayro Bustamante a placé le Guatemala sur la carte du cinéma mondial. Après Tremblements, légèrement en retrait, le dernier volet de sa trilogie sur les maux de son pays, La llorona, confirme son talent de mise en scène via une élégance constante de l'image et une narration hypnotique. Le film décrit le huis-clos dans la maison d'un général accusé de génocide sur la population...
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Le fantôme du passé
Plutôt que de décortiquer le passé par le biais du réel, La Llorona de Jayro Bustamante préfère faire parler les sens, le goût du mystique et le fantastique pour diagnostiquer les affres de l’Histoire.
S’écartant de la démarche documentariste habituelle, Jayro Bustamante réfléchit à sa mise en scène, organise ses effets de style (longs travellings) et décide alors d’aborder le...
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Le sortilège des pleurs
Au Guatemala, le génocide des Mayas-Ixils par l'armée a commencé en 1960 pour s'achever en 1996. Il a fait plus de 200 000 morts. Les Mayas étaient considérés, et le sont toujours, comme des sous-hommes. Villages brûlés, déportations, exécutions sommaires, tortures, viols, exactions en tout genre furent pendant plus de 30 ans le lot commun de la population indienne. C'est grâce au film de...
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Thriller surnaturel d'auteur.
J'étais fortement intrigué par ce film, le titre évoquant un autre film sortie il y a peu.
Je savais bien évidemment que La Llorona n'a rien à voir avec l'autre Llorona et son uni(Conjuring)vers.
Cette Llorona est bien plus subtile. Réalisée avec finesse, c'est une dénonciation...
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Une oeuvre magistrale!
Il y a moins d’un an, Jayro Bustamante nous clouait dans notre fauteuil en nous faisait vivre une aventure intérieure avec son sublime et implacable « Temblores ». Cette année, il nous revient avec un film d’une densité folle, un métrage hautement appréciable dans son fond comme dans sa forme.
« La Llorona » n’est pas, comme son nom l'indique, un film d’horreur grand public. C’est un...
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Les pleurs intérieurs
La Llorona a l’intelligence de recourir au film de genre pour traiter un thème éminemment politique, soit le sentiment de culpabilité qui poursuit les membres de la famille du tyran Monteverde jusqu’à retourner l’épouse contre son propre mari suite à une immersion fantasmatique dans l’horreur des massacres de la population maya. Aussi l’entièreté du long métrage repose-t-elle sur une...
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Llorona Virus
Figure incontournable du folklore sud-américain, La Pleureuse est à l'honneur en ce moment car deux films lui ont été consacrés en quelques mois. Le premier, ancré dans le "Conjuring-verse" était tout juste sympa et le second, celui-ci, beaucoup plus alléchant.
Un traitement sobre et appliqué de petit film indépendant, une photo terne et tristounette parfaitement...
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Critique de La Llorona par Christine Deschamps
Je me méfiais un peu du genre fantastique, qui vire parfois au grand-guignol ou délaie tellement les révélations qu'on a mille fois le temps de rattraper son sommeil en retard avant le petit rebond final désormais très attendu depuis Le 6ème sens, qui a figé la forme. Mais l'intrigue se passait au Guatemala et évoquait la difficile réconciliation nationale après une dictature...
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Critique de La Llorona par Sabine_Kotzu
L'eau, les rêves et la chevelure aquatique d'une créature vengeresse contre les fantômes bien réels du passé guatémaltèque.
Pour le 3ème volet d'un travail de fond sur les maux de son pays, Jayro Bustamante choisit le film de genre : politique et épouvante se sont souvent mutuellement enrichis. Il installe, sans effets spéciaux et d'une certaine élégance froide (qui ne tient pas tout...
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« Pas de paix sans justice »
La sortie en salle de La Llorona de Jayro Bustamante précède de quelques semaines celle d’un autre film guatémaltèque : Nuestras madres de Cesar Diaz. Outre leur nationalité, ces deux longs métrages partagent un même sujet mais traité sur un angle de vue diamétralement opposé. Là où Bustamante adopte le point de vue d’un...
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