Fuller encore et toujours en champion des scénarios invraisemblables. Plus c'est gros pour Samuel, plus c'est spectaculaire, mieux c'est.
Tout Fuller est là. Un talent certain pour manier sa caméra, avec notamment d’excellents ajustements à la Ophüls pour changer d’échelle de plan sans à avoir à couper, une bonne science du montage et de l’atmosphère. C’est simple, ainsi colorisé, on pourrait presque penser que Fuller a une demi-douzaine d’années d’avance sur les autres, et en particulier sur les films d’espionnage des années 60 (les Hitchcock ou les James Bond).
Seulement Fuller ne serait pas Fuller sans ses invraisemblances et ses gros sabots. Certaines répliques et sa vision du Japon, des Japonaises en particulier, sont rétrogrades et insupportables. Le plus fort comme d’habitude, ce sont les invraisemblances sidérantes du scénario.
Un gars de la police militaire s’infiltre dans un petit groupe de truands pour enquêter sur une attaque de train à laquelle on assiste au début du film.
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