S'appéter à regarder la maison de cire, c'est prendre le parti de se détendre les neurones devant un film d'horreur/épouvante conventionnel dans la plus pure tradition hollywoodien de série Z. Il suffit d'ailleurs de jeter un coup d'oeil au casting pour deviner que ce film ne se laissera aller à aucune audace. Avec le beau gosse qui joue dans les frères Scott et Paris Hilton, peu de chances en effet de se trouver devant le film de l'année.
S'appéter à regarder La maison de cire, c'est prendre le parti de se détendre les neurones devant un film d'horreur/épouvante sans saveur dans la plus pure tradition hollywoodienne de série Z. Il suffit d'ailleurs de contempler le casting pour deviner que ce film ne se laissera aller à aucune audace. Avec le beau gosse qui joue dans les frères Scott et Paris Hilton, peu de chances en effet de se trouver devant le film de l'année.
Une fois que l'on a bien compris l'enjeu de ce film, on n'est ni déçu ni émerveillé. On s'amuse dès le début à deviner à qui crèvera le premier, ou plus précisément quels seront les morts et dans quel ordre les protagonistes disparaîtront. Un tiercé, en quelques sortes. Car pour ce qui est du casting, on a rarement vu plus conventionnel: une blonde fadasse (on sait qu'elle va crever), un noir (s'il avait été drôle, il aurait pu survivre, mais là non, donc tu meurs), un comique qui ne sert à rien (comme son titre l'indique, une fois mort, on ne verra pas la différence), un frère et une soeur très différents et un beau gosse sympa mais pas bien brillant non plus. Dès lors, La maison de cire n'est qu'une promenade de santé dans laquelle on se complait à deviner les rebondissements téléphonés et les comportements idiots ("Tiens, on est deux dans une ville foireuse. Et si on se séparait pour inspecter les lieux?"), sans compter le comptage des hectolitres de sang, bien évidemment. Ce film n'en demeure pas moins un plaisir coupable pour tout amateur d'hémoglobine qui aime bien effrayer sa donzelle en présence d'un pizza et d'une bouteille de coca. Ou alors ça peut être un trip entre pote, en se faisant tourner un spliff et des binouzes tout en s'esclaffant devant chaque giclée pourpre ou décapitation. Et puis rien que pour voir Paris Hilton se faire empaler la tronche, La maison de Cire vaut le coup d'oeil.
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le 15 juil. 2012

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Anthony Boyer

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