Nicolas Philibert, en ouvrant une fenêtre sur le petit monde en soi qu'est la maison Radio France, se pose en cinéaste du regard et surtout de l'écoute.
Mais son point de vue est presque inexistant, il observe et filme ce microcosme non pas pour en faire une description exhaustive, ni pour essayer d’imposer quelconque idée, mais pour tenter de saisir une atmosphère.
Le film repose avant tout sur son montage, un montage sensoriel et musical, qui passe outre la linéarité de la narration (24 heures chez Radio France) pour se laisser guider par les flux.
Chaque plan possède sa couleur sonore et l’assemblage de chacun d’eaux crée une douce et élégante mélodie. Le cinéaste ne propose pas vraiment d’idée cinématographique révolutionnaire, il doit y avoir 2,3 plans vraiment intéressants à ce niveau là (dans Nénette, son précédent film, il n’y en avait qu’un) mais ce n’est pas son ambition. En revanche il parvient à capter de très belles choses et réussit l’essentiel : parvenir à filmer le son, la parole et les silences, et à rendre tout ça captivant.
Teklow13
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le 11 avr. 2013

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Teklow13

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