Voilà un film que je ne connaissais pas et dont je n’avais rien entendu parler. Mais entre deux cartons de déménagement, durant la pause déjeuné, je me suis laissé tenter surtout en apprenant la présence de Joey Starr au casting.
La Marque des Anges, ou Miserere, c’est la rencontre de deux flics à travers la rencontre de deux acteurs. Lionel Kasdan (Gérard Depardieu), commissaire de la BRI à la retraite et qui éprouve les mêmes symptômes qu’un camé en manque vis-à-vis de son travail. Mais il est bloqué par une promesse faite à sa femme sur son lit de mort. En face de lui, Frank Salek (Joey Starr), agent tumultueux et désinvolte d’Interpol que quête d’une vengeance personnel remontant à son enfance et qui lui bouffe la vie, psychotrope, sexe juste pour tirer son coup, insubordination, violence extrême.
Alors que rien ne les prédestinait à se rencontrer, une sinistre affaire sur fond de vieilles expériences malsaines de la Seconde Guerre Mondiale refait surface. Un chef de chœur est retrouvé mort dans une paroisse où se rend régulièrement Kasdan. Et ce meurtre, pour une raison inconnue, le pousse à reprendre du service officieusement. Et le cadavre va être en lien direct avec l’affaire de Salek et un vaste réseau de kidnapping d’enfants et de leurs utilisations pour torturer !
Plus on avance dans l’enquête, et plus cela devient malsain, sale, violent, et plus Salek sombre peu à peu, comme rattraper par un passé trop lourd à porter.
Les événements s’enchainent, les rebondissements aussi dans une enquête que personne n’attendait.
Une bien belle surprise ! Le duo Depardieu/Starr fonctionne à merveille. L’un en vieux flic protecteur, calme et posé, l’autre en jeune loup toutes griffes dehors, toujours prêt à mordre. Le reste du casting n’a que peu d’importance, tant ces deux monstres prennent toute la couverture pour eux seuls.
Bref, je n’attendais rien de ce film et j’ai finalement eut une belle surprise. Un film passionnant et surtout captivant, malgré le thème lourd et le côté malsain qui ressort par moment. Des acteurs qui en imposent de tout leur poids, un Depardieu dans la justesse et une Joey Starr très convaincant et touchant.
Romain_Bouvet
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le 18 déc. 2014

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Romain Bouvet

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