Le premier film de la quadrilogie qui obligea les producteurs de James Bond à s’adapter aux nouvelles normes est le moins bon des quatre.
Mais il reste très au-dessus du panier. Tout d’abord, grâce à la prestation de Matt Damon, monsieur tout le monde, à l’éternelle bouille d’ado, capable de nous faire croire en lui dans ce rôle de machine à tuer.
La réalisation de Doug Liman apporte beaucoup en énergie à cette histoire adaptée de Robert Ludlum.
Et grâce à un scénario adaptant le pavé très daté années 70 pour le mettre aux normes 2.0.
Paris est filmée et montrée de manière étouffante, et du coup est un personnage à part entière.
Les scènes de close combat sont impressionnantes de chorégraphie.
Certaines facilités sont présentes rendant ce volet moins technique que les suivants, où l’on se perd un peu dans des dédales abscons.
Il reste cependant un bon film d’action ayant renouvelé le genre un peu moribond.