6
Frankenstein en Egypte
Après l'énorme succès de "Dracula" de Tod Browning et "Frankenstein" de James Whale, le studio Universal décide de lancer le projet de "La Momie", confié à Karl Freund (lui-même directeur de la...
le 17 oct. 2014
27 j'aime
3
Come out under the stars of Egypt !
Ah, ces plans sur le visage de Karloff, son maquillage terreux et ses yeux qui brillent de maléfices...
Ces duels de psyché...
Cet amour fort comme la mort...
Cette introduction lovecraftienne, avec rire hystérique & réflexions occultes...
Ce récit de l'amour entre Imothep et sa bien-aimée mis en scène à la façon d'un film muet...
Ces échanges de regards intenses entre Karloff et une Zita Johann, complètement hypnotisée par la silhouette théâtrale qui lui fait face...
Alors certes, les scènes sont parfois coupées un poil trop tôt (y compris la toute dernière, qui ne laisse même pas aux violons le temps de finir leur mesure !) et on pourra objecter que certains passages sont un chouilla bavards.
Mais tout de même : cette atmosphère d'enquête à la HPL, écrite à l'ombre de la malédiction de Toutankhamon, emporte toujours autant, par la fluidité de son montage et ses trouvailles visuelles poétiques et horrifiantes.On se prend à frissonner doucement en croisant le visage sillonné par le Mal de la momie, et à espérer que le doux visage de chouette de Helen n'embrassera pas le prêtre maudit qui l'a réveillée et qu'elle s'unira à son réel dulciné.
Ces duels de psyché...
Cet amour fort comme la mort...
Cette introduction lovecraftienne, avec rire hystérique & réflexions occultes...
Ce récit de l'amour entre Imothep et sa bien-aimée mis en scène à la façon d'un film muet...
Ces échanges de regards intenses entre Karloff et une Zita Johann, complètement hypnotisée par la silhouette théâtrale qui lui fait face...
Alors certes, les scènes sont parfois coupées un poil trop tôt (y compris la toute dernière, qui ne laisse même pas aux violons le temps de finir leur mesure !) et on pourra objecter que certains passages sont un chouilla bavards.
Mais tout de même : cette atmosphère d'enquête à la HPL, écrite à l'ombre de la malédiction de Toutankhamon, emporte toujours autant, par la fluidité de son montage et ses trouvailles visuelles poétiques et horrifiantes.On se prend à frissonner doucement en croisant le visage sillonné par le Mal de la momie, et à espérer que le doux visage de chouette de Helen n'embrassera pas le prêtre maudit qui l'a réveillée et qu'elle s'unira à son réel dulciné.
7
Écrit par
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste This is Halloween...
Créée
le 1 nov. 2013
Critique lue 259 fois
1 j'aime
D'autres avis sur La Momie
7
Love story
Il y a deux sortes de films des années 30, ceux trop ancrés dans leur époque cinématographique et que le temps a impitoyablement fait vieillir. Il y a ceux, comme La Momie, auxquels les décennies ont...
Par
le 8 mars 2013
20 j'aime
4
7
Amour fou.
Suite au très bon accueil de "Dracula" et de "Frankenstein", Universal poursuit sa gigantesque entreprise d'un certain cinéma horrifique avec cette "Momie", librement inspirée de la découverte de la...
Par
le 15 nov. 2012
10 j'aime
Du même critique
10
Wait for Sugar !
Je crois que c'est le premier Wilder que j'ai vu, enfant, grâce à la grand-mère d'une amie, qui nous montrait de vieux films avant de nous emmener au conservatoire. J'imagine que c'est pour cela que...
le 24 nov. 2013
54 j'aime
1
9
Ton Zweig.
C'était ton Zweig préféré. Celui que tu ne pourras plus lire. Tu ne m'as jamais su m'expliquer, pourquoi celui-ci plutôt qu'un autre, tu m'as juste fait lire chacun de ses livres, les uns après les...
le 15 août 2015
46 j'aime
1
La colère des profs de latin
Il y a ce moment difficile, dans la vie d'un prof de latin, où il faut détricoter les "adaptations" modernes de la mythologie, expliquer que non, Pégase n'est pas l'allié d'Hercule comme le conte...
le 4 déc. 2013
23 j'aime
