La mort n'est que le commencement...

Reboot de la franchise La Momie dépoussiérée et digitalisée par le scénariste cinéaste Stephen Sommers (Les Aventures de Huckleberry Finn, Odd Thomas contre les créatures de l'ombre), premier opus d'une trilogie qui conjugue aventure, humour et épouvante, ressuscité par Universal Pictures en hommage à ses anciens Universal Horror/Monsters produit entre 1923 et 1960 avec pour les meilleurs films de l'âge d'or : Le Fantôme de l'Opéra, Dracula, Frankenstein, L'Homme invisible, Le Loup-garou ou L'Étrange Créature du lac noir. Le classique du cinéma hollywoodien d'horreur, La Momie du metteur en scène Karl Freund produit par le célèbre producteur Carl Laemmle Jr. en 1932 mettant en vedette dans un double rôle Boris Karloff, une œuvre culte qui sera suivie de quatre suites sortie entre 1940 et 1944 ; La Main de la momie (1940), La Tombe de la Momie (1942), Le Fantôme de la Momie & La Malédiction de la Momie (1944).

Mon corps ne sera plus son sanctuaire !

Un an après la sortie salles de l'excellente série B, Un cri dans l'océan, Sommers revient pour le compte d'Universal Studios dans un Blockbuster plein de bandelettes virtuelles au budget pharaonique de 80 millions de dollars dont 15 millions pour des effets spéciaux d'Industrial Light & Magic. Des Aventuriers de la Momie perdue, comme ils le disaient à l'époque, des aventures à travers les âges avec un grand A, une véritable bande dessinée flamboyante qui se veut une habile transition entre un modernisme incontournable en matière d'effets spéciaux et un merveilleux hommage aux chefs-d'œuvre du genre. Un pop-corn movie sur la route d'Hamunaptra avec le couple d'aventuriers, l'intrépide Brendan Fraser (California Man, The Poison Rose) & la bibliothécaire Rachel Weisz (Poursuite, Le Jour de mon retour) face à l'imposante Momie, le maléfique Imhotep interprété par Arnold Vosloo (1492 : Christophe Colomb, G.I. Joe : Conspiration).

O'connell, j'ai comme l'impression que c'est nous qu'avons les chevaux !

Eh Beni, j'ai comme l'impression que toi et tes potes êtes du mauvais côté du fleuve !

La franchise La Momie sera suivie en 2001 par Le Retour de la momie avec toujours aux manettes Stephen Sommers, ensuite en 2008, La Momie : La Tombe de l'empereur Dragon du cinéaste Rob Cohen, troisième et dernier volet de la trilogie. Sans oublier la saga Spin-off, Le Roi Scorpion en 2002 sous la mise en scène de Chuck Russell, Le Roi Scorpion 2 : Guerrier de légende réalisé par Russell Mulcahy en 2008, Le Roi Scorpion 3 : L'Œil des dieux par Roel Reiné en 2012, Le Roi Scorpion 4 : La Quête du pouvoir de Mike Elliott en 2015 & Le Roi Scorpion : Le Livre des âmes de Don Michael Paul en 2018.
1719 ans avant J-C. Imhotep, grand-prêtre de Thèbes, file un amour clandestin avec la maîtresse du pharaon. Découvert, il est condamné à être momifié vivant et enseveli dans une crypte secrète d'Hamunaptra, la cité des morts. En 1923, O'Connell met au jour les ruines de la cité légendaire...
Au casting des mythes & légendes, John Hannah (Quatre mariages et un enterrement, Overboard), Kevin J. O'connor (Peggy Sue s'est mariée, Captive State), Jonathan Hyde (Jumanji, Crimson Peak), Oded Fehr (Deuce Bigalow : Gigolo à tout prix, Resident Evil : Retribution), Erick Avari (La Bête de guerre, Hatchi), Stephen Dunham (Sa mère ou moi !, Paranormal Activity 4), Omid Djalili (Gladiator, Casse-Noisette et les Quatre Royaumes), Bernard Fox (Atlantique, latitude 41°, Titanic), Aharon Ipalé (La Partie de chasse, La Guerre selon Charlie Wilson) et Patricia Velásquez (Le Jaguar, La Malédiction de la dame blanche).

Imhotep ! Imhotep ! Imhotep ! Imhotep ! Imhotep !

1719 ans avant Jésus-Christ. Imhotep, grand-prêtre de Thèbes, et Anck-Su Namun filent le parfait amour. Aussi passionnée qu'elle soit, cette romance clandestine est sans issue, puisque la belle n'est autre que la maîtresse du pharaon. Ignorant le danger qui les menace, les deux amants continuent à se fréquenter, jusqu'au jour où ils sont découverts. Anck-Su Namun se suicide, et Imhotep est condamné au Om-Daï, à être momifié pendant que des scarabées le dévorent vivant enseveli dans une crypte secrète d'Hamunaptra, la cité des morts. En 1923, Rick O'Connell met au jour les ruines de la cité légendaire. Il entreprend des fouilles avec une jeune égyptologue, Evelyn, et son frère, Jonathan. Leurs travaux les mènent jusqu'à la crypte de la momie...

Les Momies !

Blockbuster of the Summer 99 dans la veine d'Indiana Jones, une superproduction d'aventure fantastique et divertissante tous publics au succès planétaire de 416 millions de dollars, Summers nous convie à une course-poursuite d'actions haletantes entre les pyramides de l'ancienne Égypte, le Caire et un final dans la Cité des Morts d'Hamunaptra. Le réal aidé par les prouesses techniques d'ILM se permet toutes les audaces visuelles avec le Livre des morts notamment avec l'utilisation du sable comme Abyss dix ans plus tôt avec l'eau, un élément incontournable du désert qui est notamment utilisé pour les déplacements de la Momie horrifier par les chats ! Que ce soit la tempête de sable numérisé sur le visage de Vosloo en 3D ou les scarabées digitaux meurtriers, c'est aussi la séquence créée en 3D des prêtres morts-vivants qui évoque avec nostalgie un bien bel hommage au légendaire combat contre les squelettes orchestré par Ray Harryhausen dans le Jason et les Argonautes de Don Chaffey en 1963. Un film culte de nineties sous les sonorités du compositeur Jerry Goldsmith. Côté casting, tous les acteurs sont formidables, bien sûr le couple star Fraser & Weisz ainsi que les side-kicks de service, le désinvolte Hannah & le traître O'connor (Un cri dans l'océan, La Momie, Van Helsing et G.I. Joe) qui lui participe pour la seconde fois sur quatre à un film de Summers. Vingt ans après, que ce soit une première diffusion pour les enfants ou une énième rediffusion, La Momie est un spectacle devant lequel on passe toujours un bon moment.

Adieu Beni !