La mouche est sans doute l’un des films de monstres les plus emblématiques. En effet Cronenberg est un maître dans l’art de représenter le gore à l’écran.
J’ai été surpris par ce film, je m’attendais à un film d’horreur au lieu de ca nous avons plus de la moitié du film sur la romance, ce qui est plutôt étrange, il faut l’avouer.
Jeff Goldblum excelle comme d’habitude dans ses rôles de scientifique un brin timbré (cf Ian Malcolm) et Geena Davis parait un peu fade.
Cronenberg s’intéresse ici au danger de la science sur l’homme et il faut avouer que pour l’époque la représentation de la mouche est très bien représentée. Ce qui est le mieux fait c’est de voir la transformation progressive de Goldblum en même temps que le film en devient glauque.
La mouche reste un film intéressant et bien mené, mais on peut toutefois rester sur notre faim à cause d’une histoire trainant en longueur et d’une romance assez superficielle et mal écrite (ce n’est sans doute pas la tasse de thé de Cronenberg) et d’un côté horreur assez en retrait et qui est trop peu présent à l’écran, mais on ne peut que louer les effets visuels et la vision du film sur la science, assez inquiétante quand même.