Quand on parle de la Nuée, on évoque surtout le côté film de catastrophe à la française, avec cette affiche nous faisant penser à "Take Shelter" de Jeff Nichols, mais la Nuée, c'est bien plus que ça. C'est d'abord un drame social/familial nous touchant en plein coeur. Just Phillipot nous montre le quotidien de Virginie ( Suliane Brahim) une mère dans une famille monoparentale qui travaille durement afin de pouvoir nourrir ces deux enfants.
L'horreur est présente dès les premières minutes du long métrage. Phillipot nous montre les difficultés dans le monde de l'agriculture, que ces personnes sont au bout physiquement et mentalement. C'est un déséquilibre dans cette société qui est constamment montré. Dans ce côté drame sociale, il y a des scènes qui sont toujours ancré dans le réel. Ces scènes qu'on voit beaucoup dans sa première partie démontre d'une puissance dans cette écriture, car on est toujours dans le réel.
C'est pareil quand la menace arrive. C'est une gestion réussit du fantastique pour en faire quelque chose de réel, cela accentue notre attachement aux personnages. Cela rend le film encore plus immersif dans ces scènes, qui montre un cinéaste libre de ses choix.
Alors oui on a de la chance de pouvoir voir la Nuée, mais c'est un film qui a notamment deux grandes scènes de film de catastrophe, qui mérite grandement qu'on s'y attarde. Des films comme l'ambition du long métrage de Phillipot doit être quelque chose de récurrent. Pour cela il faut qu'on soutient ce film, il faut soutenir le cinéma de Phillipot qui risque de nous proposer de très bons films, vu ce qu'il a fait pour une commande. C'est extrêmement prometteur.