Ce qui commence comme un drame lambda prend un virage étrange, alors que l’héroïne se consacre de façon étrange à son élevage. La forme est plus inattendue que le fond, c’est ce qui attise la curiosité dès le début : d’un coté, La Nuée adresse un message écologique sur le manque de nourriture imminent et la nécessité de se tourner vers de nouvelles ressources, le tout en contemplant le quotidien d’une mère célibataire qui évolue dans un univers masculin.
De l’autre, le tension et le frisson se dessinent en filigrane avant d’envahir le récit. Just Philippot joue avec le son et suggère plus qu’il ne montre, résultat j’ai souvent été happée par le coté crispant et dérangeant du film, ayant souvent céder à la tentation de me gratter machinalement. Sans être forcément rebuté par les insectes, La Nuée joue sur le coté répulsif commun des sauterelles, en se reposant sur des craintes fédératrices et l’implicite avant de forcer le trait avec une imagerie plus glauque.
Avis complet : https://dunnozmovie.com/2021/06/14/critique-la-nuee-de-just-philippot/